La fabrication actuelle se base sur la soustraction de matière. La nouvelle ère qui débute passe par l’addition (Xavier COMTESSE).

Si les techniques d’addition de matière de l’imprimante 3D et de soustraction de matière de la découpe laser semblent opposées, elles peuvent être pour autant tout à fait complémentaires, de part même de leurs caractéristiques si différentes.

Certains industriels ont déjà fait le choix, pour cette raison, d’investir dans les deux procédés. Allier imprimante 3D et découpe laser permettrait de réduire les coûts et de gagner en efficacité.

La fabrication par soustraction de matière

La fabrication par soustraction de matière représente tous les procédés de fabrication qui utilisent la transformation d’un matériau solide pour la modélisation de la pièce finale. C’est un mode de fabrication classique, très utilisée dans l’industrie.

Les principales méthodes de fabrication soustractive

Une machine, contrôlée par un ordinateur, vient retirer la matière nécessaire pour obtenir la pièce voulue : c’est ce que l’on appelle l’usinage CNC. C’est le mode de fabrication qui définit la découpe laser : à une plaque de matière, on retire ce dont on a besoin pour obtenir la pièce coupée.

Cette méthode est principalement utilisée dans l’industrie, pour des techniques telles que l’usinage, l’injection plastique ou encore l’assemblage. On la retrouve aussi dans la fabrication de prototypes et de pièces de moteur.

Avantages

Les techniques de fabrication soustractive sont plus adaptées à une production en grande série (pas de limitation à cause de la taille du plateau par exemple).

Les matériaux pouvant être utilisés offrent un très large choix de matériaux.

Inconvénients

C’est une technique permet une grande précision mais les pièces restent de forme assez basique.

Certaines contraintes également sont à prendre en compte, comme la création préalable de moules, qui viennent allonger le cycle de fabrication.

D’autre part, cette méthode de fabrication induit un nombre important de chutes, difficilement réutilisables.

La fabrication par addition de matière

La fabrication par addition de matière utilise des filaments plastiques qu’elle superpose couche par couche pour reproduire n’importe quelle forme 3D.

Elle est accessible à tous : artisans d’art, ingénieurs, designers, créatifs se sont approprié cette technique. On la retrouve aujourd’hui également dans des secteurs aussi « pointus » que l’aéronautique, l’automobile, la téléphonie ou la médecine.

Nouveau procédé, assez spécifique à l’impression 3D

En termes de complexité géométrique et de personnalisation des pièces, l’impression 3D est une réponse exacte : il est possible de modéliser facilement, pour un résultat précis et « propre », de créer des pièces sur mesure et de les répliquer autant de fois que nécessaire.

Avantages

La fabrication additive permet toute liberté pour la fabrication de pièces complexes, pouvant être fabriquées rapidement et sans outillages spécifiques.

Cette méthode réduit les délais de production et une imprimante 3D peut être installée assez rapidement en général.

D’autre part, les chutes sont minimes et peuvent être réutilisées. Des recherches sont actuellement effectuées pour recycler plus aisément les chutes des impressions 3D.

Inconvénients

Encore trop lente et limitée par la taille de son plateau d’impression, l’imprimante 3D n’est pas encore faite pour la production en grandes séries. Aujourd’hui elle est principalement utilisée pour effectuer du prototypage.

D’autre part, le choix de matériaux compatibles est plus limité, même selon l’imprimante 3D que vous possédez.